En matière de pluies d’étoiles
filantes (des poussières
d’astéroïdes ou de comètes qui brûlent dans notre atmosphère en fait),
les Perséides d’août s’imposent comme la plus connue.
Il y en a bien d’autres chaque année.
Les froides nuits de décembre expliquent peut-être pourquoi les Géminides
(considérées actives du 4 au 17 décembre cette année)
sont bien moins populaires
alors qu’il s’agit de
l’une des plus «fortes» et
régulières pluies d’étoiles
filantes selon l’International
Meteor Organization (IMO).
Les Géminides proviennent de
poussières semées par
l’astéroïde Phaeton qui pourrait être un noyau de comète
«asséché».
Le nom Géminides vient de la
constellation des Gémeaux qui abrite le radiant, le point d’où
semblent venir les météores
par effet de perspective.
Le pic de 2025 est pronostiqué pour la nuit
du 13 au 14 décembre.
Contrairement à 2024,
les conditions s’avèrent bien
plus favorables puisque
la Lune sera relativement
discrète avec une illumination
à 30 % et, surtout,
un lever à 2h57.
La première partie de la nuit se présente donc assez idéale.
Toutefois, les prévisions de l’IMO tablent sur un maximum
autour de 9h le 14 (il fera jour).
Malgré cet horaire défavorable, il faut prendre en compte un
taux horaire zénithal de 100 à
150, soit 100 à 150 «étoiles
filantes» par heure pour un ciel parfait sans pollution lumineuse et si le radiant était au zénith.
Deux conditions rarement
réunies, mais avec 100 à 150,
même une forte diminution
laisse l’occasion de pouvoir
saisir quelques beaux
météores.
De plus, les Géminides
se caractérisent par un pic qui dure assez longtemps,
parfois de 10 à 12 heures autour de l’heure du maximum.
Ainsi, en gardant à l’esprit que
les prévisions de pic restent des prévisions et que les pluies
d’étoiles filantes peuvent
décevoir, on ne négligera pas
la nuit du 13 au 14 décembre
et celles un peu avant et
un peu après.
Quelques conseils d'observation :
N’oubliez pas qu’il n’est pas nécessaire de regarder le radiant pour profiter d’une pluie de météores.
Comme pour les autres pluies, embrassez du regard la voûte céleste loin de toute pollution lumineuse
(ce qui inclut l’écran de votre smartphone qui éblouit)
et faites preuve de patience. Couvrez-vous aussi, les nuits de décembre sont généralement (très) fraîches.
Article extrait de la cité de l'espace de Toulouse.