Alerte du 18/09/2025 à 14:57
Depuis la mi-août, 3 cas de chikungunya autochtones ont été déclarés à l’ARS sur la commune de BAUDUEN.
Un cas autochtone est une personne qui n’a pas voyagé pendant sa période d’exposition au virus et qui s’est donc contaminée sur notre territoire par piqûre d’un moustique tigre local.
Pour mémoire, le chikungunya s’attrape par piqûre d’un moustique tigre contaminé par le virus. Le moustique tigre, vecteur du chikungunya, a un rayon de déplacement assez court de 150m. La prévention/destruction des gites larvaires est le seul moyen efficace pour réduire sa densité durablement.
Sur la base des déclarations de cas par les professionnels de santé, l’ARS organise la lutte contre les épidémies d’arboviroses. Des actions de lutte contre les moustiques potentiellement contaminants sont organisées autour des lieux de passage des cas pendant leur période d’exposition et pendant laquelle le virus est présent dans le sang de la personne (virémie).
Ainsi, des actions de lutte anti vectorielle ont déjà été réalisées autour des lieux de vie ou passage des cas : suppression des gites larvaires, sensibilisation des particuliers et professionnels du tourisme pour la suppression au long cours des gites larvaires dans leurs propriétés, travail avec la collectivité…La plupart des habitants concernés ont été rencontrés par l’EID méditerranée, l’opérateur public de démoustication de l’ARS PACA.
Les actions de lutte anti vectorielle vont se poursuivre tant que la chaine de transmission n’est pas maîtrisée.
Dans ce cadre, il est essentiel que chacun agisse à son niveau :
Se protéger contre les piqûres de moustiques :
Appliquer un répulsif cutané spécial moustique tigre, sur les zones de peau découvertes - Porter des vêtements longs et amples ;
Utiliser les ventilateurs qui gênent les moustiques ;
Installer des grillages-moustiquaires sur les ouvertures (portes et fenêtres). Il existe également des moustiquaires à berceau pour les nouveau-nés ;
Attention : les bracelets anti-insectes, huiles essentielles, appareils sonores à ultrasons, rubans, papiers et autocollants gluants, etc. dont l’efficacité n’a pas été démontrée contre les maladies ne sont pas recommandés.
En cas de symptômes (fièvre d’apparition brutale, douleurs musculaires et/ou articulaires, fatigue, maux de tête, éruption cutanée) :
consulter son médecin,
limiter ses déplacements,
continuer à se protéger des piqûres de moustiques pendant 1 semaine.
Un malade qui se fait piquer contamine un moustique qui pourra être à l’origine d’un nouveau foyer.
Éviter la prolifération des moustiques en suppriment les eaux stagnantes dans lesquelles les moustiques pondent et se développent :
vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau (mobiliers de jardin, bâches…), au moins une fois par semaine ;
ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (jouets des enfants, seaux, arrosoirs) ;
fermer hermétiquement ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d'eau.
Pour en savoir plus :
Les maladies à transmission vectorielles | Agence régionale de santé PACA
Surveillance sanitaire en Paca. Bulletin du 17 septembre 2025.