Et on se serait bien passés de cet envahisseur qui risque de continuer à proliférer si nous le laissons faire ! Merci dès lors de signaler en mairie toute apparition de nid.
Si le Frelon asiatique n’est pas plus agressif que les guêpes et ses cousins européens, sa piqûre est douloureuse, voire dangereuse en cas d’allergie.
Dans un contexte déjà difficile pour les apiculteurs, l’arrivée du frelon asiatique est un fléau bien malvenu car ses dégâts sur les colonies d’abeilles sont catastrophiques !
Européens ou asiatiques, les Frelons se nourrissent de fruits mûrs, de guêpes, d’abeilles et d’autres insectes. Le Frelon asiatique a développé sa propre technique. En vol stationnaire à l’entrée des ruches, ce chasseur solitaire guette l’ouvrière qui rentre. Puis il l’attaque et la neutralise. Seul le thorax sera gardé pour nourrir les larves de la colonie.
Des colonies qui ne vivent qu’un an
Au printemps, la reine fondatrice de la colonie construit un nid primaire dans un endroit abrité : cabane, abri de jardin, haie dense, etc. Cette grosse boule est formée d’écailles de papier réalisé à partir de fibre de cellulose mâchée. La reine y pond quelques œufs et s’occupe des premières larves jusqu’à ce qu’elles deviennent adultes. Ces ouvrières, femelles stériles, se chargent d’achever la construction du nid. Dans la majorité des cas, par manque de place ou à cause de perturbations extérieures, la colonie déménagera dans un nid secondaire construit généralement dans la frondaison des arbres. A partir d’octobre il abritera les mâles et les femelles sexuées qui, à partir du début de l’automne, quitteront le nid pour s’accoupler. Alors que la reine-mère, les ouvrières et les mâles meurent pendant l’hiver, les futures reines fécondées resteront cependant abritées dans des cavités (écorce des arbres, tuiles, etc.). Au printemps, elles tenteront chacune de fonder une colonie. Lorsque les températures approchent des 15°, les reines s'éveillent. Affaiblies au sortir de l'hiver, ces fondatrices se mettent en quête de sucre pendant quatre à cinq semaines. C’est là qu’il faut les piéger avant l’apparition de nouveaux nids secondaires en forme d’une énorme goutte d’eau qui peuvent abriter plusieurs milliers d’individus qui mangent 15 kg d’insectes par an, ce qui est énorme quand on sait qu’une mouche ou un papillon ne pèse que quelques grammes ! !
C’est ainsi que, d’une année sur l’autre, d’un nid de frelons asiatiques peuvent découler de 4 à 10 autres nids et ainsi de suite ! Il est donc très important de les faire détruire dès que possible par des professionnels pour limiter leur propagation. Surtout ne pas le faire soi-même car ce serait très dangereux ! Vous pouvez vous procurer en mairie les coordonnées des entreprises spécialisées ainsi que des conseils pour le piégeage sélectif.