Commémoration du 8 mai / Emotion et mémoire
Ce jeudi 8 mai 2025, la commune de Rieux-Volvestre s’est rassemblée pour commémorer le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Un moment solennel et intergénérationnel, placé sous le signe du souvenir et de la transmission. La cérémonie s’est tenue au monument aux morts, en présence des représentants des anciens combattants, des représentants des sapeurs-pompiers, de la gendarmerie et de la police municipale, des élus municipaux réunis autour de Mme Vezat Baronia, maire de la commune, des enfants des écoles et du conseil municipal des jeunes (CMJ) et des habitants.
Madame le Maire a ouvert la cérémonie en lisant le message officiel de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, rappelant l’importance de cette date historique et rendant hommage à toutes celles et ceux qui ont combattu pour la liberté. Le ministre a ainsi repris les mots du Général de Gaulle : « Tandis que les rayons de la Gloire font une fois de plus resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n’auront donc été perdus ! »
Les enfants de l’école ont ensuite entonné La Marseillaise accompagnés par l’Harmonie Sainte-Cécile avant de réciter le poème « Liberté » de Paul Éluard, symbole de résistance et d’espoir.
Les jeunes élus du CMJ ont quant à eux pris la parole pour lire le message de l’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre, suivi de témoignages d’enfants ayant vécu la libération. Parmi ces textes, celui de Claire, 11 ans en 1945, cachée dans une ferme pendant la guerre : « Ce jour-là, les cloches ont sonné comme je ne les avais jamais entendues. Tout le village est sorti dans la cour. Je n'avais pas le droit de courir dehors avant, mais ce jour-là, j'ai couru, j'ai crié. J’ai vu des drapeaux, des rires, et j’ai compris que la peur allait enfin s’arrêter. »
Leurs mots simples et sincères ont touché l’assemblée, parfois fait sourire, soulignant l’importance de transmettre l’histoire aux jeunes générations. Maryse Vezat a tenu à remercier les personnes présentes, et plus chaleureusement les enfants et leurs enseignantes, ainsi que les jeunes élus du CMJ.
Le devoir de mémoire, porté par tous, jeunes et moins jeunes, demeure plus que jamais une responsabilité collective.
Crédits photos : S.Mailhol, A.Viaud