Quand les slogans publicitaires sâenvolentâŠ ï»żđ
đ CrĂ©dit Mutuel : quand les slogans publicitaires sâenvolentâŠ
đ Une simple affiche collĂ©e sur le distributeur de Troisfontaines annonce quâĂ partir du 3 juillet 2025, les dĂ©pĂŽts ne seront plus possibles.
Ce geste, aussi discret que brutal, matĂ©rialise la fermeture progressive de lâultime agence bancaire de la VallĂ©e de la BiĂšvre.
đŹ En mars 2024, les maires de Troisfontaines, Walscheid, Hommert, Harreberg et Hartzviller adressaient un courrier commun Ă la direction du CrĂ©dit Mutuel BiĂšvre et Vosges (CMBV) pour dĂ©noncer cette dĂ©cision :
đč Aucune concertation avec les Ă©lus ou les citoyens
đč Une nouvelle agence construite Ă Niderviller, dans une zone dĂ©jĂ bien desservie
đč Une rupture dâĂ©quilibre territorial au dĂ©triment de la vallĂ©e
đ© La rĂ©ponse officielle reçue le 9 mars 2024 parle de ârĂ©alitĂ©s Ă©conomiquesâ, dââaccompagnementâ, et affirme que les âvaleurs mutualistesâ sont toujours au cĆur de leur ADN.
â ïž Pourtant, la rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente :
1ïžâŁ Le Conseil dâAdministration, censĂ© reprĂ©senter les clients sociĂ©taires, a validĂ© sans rĂ©serve la stratĂ©gie de fermeture.
2ïžâŁ Les slogans du CrĂ©dit Mutuel â « La banque Ă qui parler », « La banque qui appartient Ă ses clients, ça change tout » â ne trouvent aucun Ă©cho dans les faits.
3ïžâŁ La fameuse âfermeture progressive et accompagnĂ©eâ dĂ©bute par la suppression des dĂ©pĂŽts, sans solution concrĂšte ni calendrier clair.
đ§© En clair :
âĄïž Le Conseil dâAdministration, composĂ© de clients âreprĂ©sentantsâ, sâaligne sur la direction sans dĂ©fendre lâaccĂšs aux services.
âĄïž Les valeurs de solidaritĂ© et de proximitĂ© sont affichĂ©es, mais non appliquĂ©es.
âĄïž La dĂ©cision est prise dâen haut, sans dialogue rĂ©el avec les territoires concernĂ©s.
đ« Ce post nâest pas un appel Ă la mobilisation, câest un constat factuel :
Oui, le CrĂ©dit Mutuel clame dans ses campagnes que âLa banque appartient Ă ses clients, ça change toutââŠ
Mais quand il sâagit de fermer la derniĂšre agence dâune vallĂ©e rurale, les clients nâont plus rien Ă dire.
đŠ La banque âqui appartient Ă ses sociĂ©tairesââŠ
⊠pour décider sans eux,
⊠et contre eux,
⊠en supprimant un service de proximité essentiel à la vie quotidienne.
đ DerriĂšre un logo rassurant et des slogans bien rodĂ©s, se cachent des dĂ©cisions froides, Ă©loignĂ©es du terrain et dĂ©connectĂ©es des besoins rĂ©els des habitants.