Si vous êtes inscrit à la bibliothèque du pays voironnais , voici quelques propositions de lectures de livres que vous pouvez emprunter et qui pourraient vous intéresser.
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Ne vois-tu rien venir ?
de Amelie Antoine
Résumé:
Sarah et Orlane sont dans la même classe de troisième. Elles auraient pu être amies. Mais Sarah, élève populaire qui aime dominer, décide de cristalliser les regards et la haine sur Orlane, une nouvelle à l'allure sage. Sans raison particulière : peut-être parce que Orlane a un drôle de nez, peut-être parce que les bretelles de son sac à dos sont trop serrées. C'est donc sans raison particulière que la vie d'Orlane va subitement se transformer en un cauchemar sans fin.
Un roman révoltant, bouleversant, comment ne rien voir venir lorsqu'un enfant est en perdition totale,, comment ne pas voir le changement physique et psychologique d'une victime. Un roman qui fait mal, qui fait peur., indispensable pour comprendre les mécanismes de victime et de bourreau
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UN PRINTEMPS EN MOINS
de Arnaud Dudek
Résumé :
Gabriel a 14 ans. Un âge en principe insouciant, fait de parties de foot, d’amitiés, de premiers amours. Mais Gabriel est dans un lit d’hôpital, plongé dans le coma. En suivant ses pensées, mais aussi celles de son père et d’une enseignante qui n’ont rien vu venir, le puzzle du drame se recompose. Les moqueries en classe, les injures incessantes, les photomontages immondes sur les réseaux sociaux. Jusqu’au matin où Gabriel n’a plus pu supporter. Durant ce printemps volé à sa vie, tous revisitent leurs vulnérabilités pour y puiser la tendresse qui permet de se reconstruire.
Ce n'est pas le premier roman écrit sur le harcèlement scolaire, mais c'est un des plus marquants. Pour la finesse de la transcription des ressentis, et pour l'écriture simple et sobre qui évite la dilution du propos.
Un coup de cœur pour ce roman, on aimerait penser qu'il puisse changer les choses.
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BADJENS
de Delphine Minoui
Résumé :
« Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. »
Chiraz,en Iran, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l’adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance non désirée, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d’un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s’affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ? De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d’apprentissage à la fois tendre et irrévérencieux, à l’image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.
Adoptant le point de vue et l’expression d'adolescente dans une langue vive et orale, le texte de simplicité apparente, se nourrit en réalité de nombreux détails fidèlement retranscrits. Il incarne avec efficacité le témoignage d'une jeune génération iranienne parvenue au point de rupture.
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L’ENFANT DE LA RAGE
de Anne Boquel
Résumé :
Par provocation, Yohann Bellanger, 16 ans, s'est engagé dans une ZAD, Zone à défendre. Blessé au cours d'un affrontement avec les CRS, il se retrouve dans le coma. Pour ses parents, le choc est brutal. La détresse de sa mère, Laurence, la conduit à la ZAD pour découvrir où vivait son fils, tandis que Loïc, son père, se transforme en un forcené hostile aux militants.
Connait-on vraiment ses enfants ? Est-on prêt à les voir remettre en cause les valeurs, les fondements sur lesquels on a construit leur vie ? Est-on capable de questionner nos certitudes pour leur bonheur ? Et comment tenir bon quand ils vacillent, quand leur vie ne tient plus qu'à un fil ?
Quel parent ne s'est pas un jour posé la question, et à travers cette histoire dramatique, Anne Boquel y répond avec délicatesse et virtuosité.