Bonjour à tous et toutes
Vous êtes NOMBREUX à me questionner sur les restrictions de L'USAGE DE L'EAU .
A ce jour, et depuis le 12 juin, nous sommes au niveau 1 VIGILANCE .
(VOIR EN VERT CI-DESSOUS)
VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS L'INTÉGRALITÉ DES DIFFÉRENTS NIVEAUX POUVANT ÊTRE DÉCLENCHÉS
PAR M. LE PRÉFET
Vous souhaitant bonne lecture
et restant à votre disposition.
Bien cordialement
Jean-Paul Delfour
Sécheresse : à quelle heure a-t-on le droit d’arroser son jardin en cas de restrictions d’usage de l’eau ?
Lorsque l’été s’installe et que la sécheresse gagne du terrain, les préfets mettent en place des restrictions d’usage de l’eau. Pour les jardiniers, cela soulève une question cruciale : à quelle heure est-il encore autorisé d’arroser son jardin sans risquer une amende ?
Voici ce que prévoient ces niveaux :
Niveau de vigilance : aucune interdiction stricte, mais une incitation forte à adopter des gestes économes, comme l’arrosage en soirée ou tôt le matin ;
Niveau d’alerte : interdiction d’arroser les jardins entre 8 h et 20 h. L’arrosage est seulement autorisé tôt le matin ou tard le soir, lorsque l’évaporation est minimale ;
Alerte renforcée : même restriction horaire, mais avec des contrôles plus fréquents et l’interdiction d’arroser certaines zones non prioritaires (pelouses, massifs décoratifs) ;
Crise : interdiction totale de l’arrosage, quel que soit l’horaire, sauf pour les potagers en cas d’exception prévue par l’arrêté.
Ces règles peuvent légèrement varier. Par exemple, dans le département des Bouches-du-Rhône, l’arrosage est interdit entre 10 h et 19 h, tandis que dans l’Ariège, les restrictions peuvent descendre jusqu’à une interdiction complète en période de crise hydrique.
Sanctions : ce que vous risquez en cas d’infraction
Ne pas respecter ces règles peut avoir des conséquences bien réelles. Les contrôles sont effectués par les agents des services de l’État ou des collectivités. Une infraction peut entraîner une amende administrative ou judiciaire.
Les sanctions varient selon le profil du contrevenant :
Pour un particulier, l’amende
peut atteindre 1 500 euros
en cas de non-respect des horaires
ou des interdictions totales ;
Pour une entreprise ou une collectivité, la sanction peut grimper jusqu’à 7 500 euros, en particulier pour les usages non prioritaires comme le nettoyage de voiries ou l’arrosage de terrains de sport.
Ces montants peuvent sembler élevés, mais ils visent à préserver une ressource vitale, souvent mise en péril par le changement climatique.
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Où trouver les règles qui s’appliquent chez vous ?
Pour savoir si votre jardin est concerné par une restriction, il ne suffit pas de regarder la météo. Il est indispensable de consulter les arrêtés préfectoraux régulièrement mis à jour. Le site officiel Vigieau.gouv.fr permet de vérifier la situation de votre commune en quelques clics. Il vous suffit d’entrer votre adresse pour connaître :
Le niveau d’alerte en vigueur ;
Les horaires d’arrosage autorisés ;
Les éventuelles dérogations locales pour les potagers ou jardins partagés.
Certaines mairies affichent également ces informations sur leur site ou en mairie.
Jardiner malgré les restrictions : des solutions existent
Il est tout à fait possible de garder un jardin en bonne santé sans enfreindre les règles. Quelques ajustements peuvent même renforcer la résilience de vos plantes face à la chaleur :
Récupérez l’eau de pluie : installez une cuve pour stocker l’eau tombée naturellement et l’utiliser même en période de restriction ;
Arrosez au pied des plantes, de préférence le matin ou après 20 h,
pour limiter l’évaporation et éviter les maladies ;
Paillez vos cultures : une couche de paillage réduit de moitié les besoins
en eau et garde la fraîcheur du sol ;
Optez pour des plantes moins gourmandes, adaptées à la sécheresse : romarin, thym, lavande, ou certaines variétés de tomates résistent bien à la chaleur.