Jeune ou moins jeunes, il faut bien se l’avouer, s’entourer de personnes avec qui passer du bon temps et partager de bon souvenir est toujours un petit plaisir que l’on ne se refuse pas. D’ailleurs, même si parfois être seul(e) peut s’avérer bénéfique, avoir des amis (es), ce n’est pas mal non plus. Et plus encore, lorsque les années commencent à nous rattraper. Tout simplement parce qu’une fois le cap de la cinquantaine franchi, la solitude peut devenir une véritable source de souffrance. Dans les pires des cas, le sentiment de solitude augmenterait même le risque d’hypertension. Surtout chez les personnes de plus de 50 ans. C’est en tout cas ce qu’a révélé une étude réalisée par le psychologue américain Dr Hawkley. Et puis pourquoi se priver de bonne compagnie lorsqu’il est aujourd’hui tellement facile de faire des rencontres amicales séniors ?
Vous connaissez certainement ce célèbre proverbe latin : « Qui invenit amicum, invenit thesaurum ». Ou « Qui trouve un ami, trouve un trésor » dans sa traduction française. Eh bien, croyez-le ou non, vous êtes très loin d’imaginer à quel point les amis (es) peuvent être aussi précieux que les plus belles gemmes du monde. D’ailleurs, ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi la journée internationale de l’amitié existe ? La réponse est simple ! Avoir des amis, ça ne peut être que bénéfique autant pour la santé que pour le moral. Surtout lorsque vous avez un certain âge.
En effet, à en croire plusieurs études scientifiques, faire des rencontres amicales séniors participerait grandement au bien-être des personnes du troisième âge. Et pour cause ! Le climat chaleureux qu’offrent les relations sociales et le sentiment de confiance qu’elles créent permettent d’optimiser le bon fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, il s’avère que les fortes relations sociales (amitié et amour) diminueraient considérablement le niveau de stress et d’anxiété ainsi que le risque de dépression. En jeu, la sécrétion de l’ocytocine ou aussi appelée l’hormone du plaisir. Cette dernière augmenterait à plus de 30 % au contact des amis. Plus encore, une récente étude de l’Université Northwestern Medicine de Chicago démontre qu’entretenir un réseau amical permet de ralentir le processus de dégradation de la mémoire. Une excellente manière donc de lutter contre l’Alzheimer.
Et puis, vers 50 ans, la retraite approche à grands pas, les enfants ont quitté le nid et fondent leur propre famille. C’est donc le moment parfait pour croquer la vie à pleine dent. Mais aussi découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux horizons. Pour cela, faire des rencontres amicales séniores reste la meilleure alternative. Puis avoir des amis du même âge, c’est toujours l’assurance de partager les mêmes centres d’intérêt et les mêmes plaisirs.
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