Gendarmerie de Valbonne et Biot - 06560

Alerte du 07/12/2021 à 14:39

On en parle depuis longtemps… et bien pour vos Gendarmes de Biot et Valbonne, c’est chose faîte, ils viennent d’être équipés …

La caméra-piéton est une évolution nécessaire pour rétablir l’équilibre des forces dans la guerre des images, qui nous oppose parfois avec certains contrevenants ou certains délinquants.

Ainsi, depuis quelques jours, vous pourrez constater sur les équipements de vos Gendarmes, une petite lumière verte ou rouge …

Ces caméras sécurisées, d’une autonomie de près de 12 heures, filment en permanence, mais c’est le Gendarme porteur de la caméra qui décide de l’opportunité de déclencher l’enregistrement.

C’est donc surtout le contexte qui va nécessiter l’enregistrement des échanges des militaires avec les usagers, contrevenants, victimes…

L’objectif étant de faire baisser les tensions et de responsabiliser chacun dans ses propos ou ses actions.

Pour garantir une plus grande neutralité de l'image, les "30 secondes" qui ont précédé le lancement de l'enregistrement sont automatiquement conservées.

Ces images et les sons enregistrés sont conservés pendant six mois, avant d'être détruits. Ils ne peuvent être utilisés que dans le cadre d'une procédure judiciaire, administrative, disciplinaire ou dans un but pédagogique. Mais seul le commandant de brigade et son adjoint peuvent accéder aux données filmées et ils doivent pouvoir en justifier les motifs. 

Les premiers retours de l’utilisation des caméras-piétons sont extrêmement favorables, on observe une baisse marquée des tensions lors des situations conflictuelles qui sans être systématiques, sont néanmoins le quotidien des Gendarmes, en contrôle routier, en intervention dans les foyers ou sur la voie publique.

Les timides, comme les autres, peuvent donc être rassurés, nous restons disponibles et attentifs et vous pouvez continuer venir à notre rencontre en tout temps et en tout lieu sans imaginer faire une carrière médiatique 😉

Alerte du 17/11/2021 à 07:55

Le vélo vecteur de sécurité ou gadget à tendance « green washing » ?

Retour sur une expérience réalisée avec le concours de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis.

Depuis le printemps, les militaires de la Gendarmerie de Sophia-Antipolis sont équipés de deux bolides à assistance électrique, deux V.T.T, des engins bien adaptés au relief de la circonscription.

Mais ces matériels sont-ils au service de l’image de l’institution ou servent-ils réellement les missions de sécurité pour lesquels nos militaires sont commandés ?

En réalisé les deux objectifs ne sont pas antinomiques et même parfaitement liés. L’Histoire de la gendarmerie et de la bicyclette commence au début des années 1890. Le vélo est alors, au sein de la société, un instrument à la mode. Ses performances techniques sont extraordinaires. Il constitue une véritable révolution dans les transports et les mentalités. Une décision du 24 mai 1895 autorise les officiers de gendarmerie à faire usage d’un « vélocipède » en tenue, à condition qu’ils conservent leur sabre (j’ai le mien dans mon bureau au cas où) !

La gendarmerie entend tirer profit de cette nouvelle technologie. Et ce, même si le modèle de la brigade à cheval est encore largement répandu à l’époque. Un cheval peut certes servir plus longtemps qu’une bicyclette. Mais il coûte plus cher à l’achat et à l’entretien. Très rapidement on va observer une transition d’une gendarmerie montée à une gendarmerie mixte, qui deviendra plus tard mécanisée.

Cette mécanisation qui va rendre l’institution plus efficiente aux enjeux modernes, va progressivement voir disparaître le vélo comme le vélo avait sonné le déclin et la disparition du cheval (Exception de notre très chère Garde Républicaine).

Avec la mécanisation notamment pas de la seule Gendarmerie mais aussi de l’ensemble de la société, on va plus vite, plus loin mais c’est aussi de plus loin et toujours plus vite que les contacts se font.

Les VTT AE, permettent de récréer du liant, ils permettent un accès facilité aux militaires et des militaires vers les populations. L’assistance électrique permet de couvrir de grandes zones, avec une rapidité que ne permet pas les seules ressources physiques de l’utilisateur ; en outre l’assistance électrique permet aux militaires de conserver une capacité à réagir et à intervenir.

Vis-à-vis du délinquant, les militaires peuvent approcher de manière discrète dans les espaces boisés mais aussi résidentiels, les parkings souterrains etc.. La Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis englobe la première technopôle d’Europe, mais au delà de ce concentré technologique c'est aussi un espace boisé et naturel de 1538 hectares protégés sur un total de 2.405.

En conclusion, le VTT VAE, est un excellent vecteur d’image et un outil adapté aux zones périurbaines ou les espaces naturels .La population est séduite, les délinquants déstabilisés, l'environnement protégé ! #Gendarmerie #VTTAE #ServicePublic #Adaptation #sophiaantipolis

Alerte du 22/09/2021 à 11:04

Ces dernières semaines les Alpes-Maritimes ont été victimes de plusieurs faits d’escroquerie à la fausse qualité, notre secteur Biot-Valbonne a été concerné par au moins un fait.

Qu’est-ce que c’est ?

C’est le fait, pour un

malfaiteur, d’agir en se faisant passer pour un plombier, un ramoneur, un policier, un gendarme, … lorsqu’il se présente à vous.

Il vous met ainsi en confiance, cherchant à entrer ainsi à l’intérieur de votre domicile pour vous dérober numéraire et objets de valeur.

Les « cibles »

Il s’agit souvent de personnes âgées ou vulnérables dont la méfiance est facilement prise en défaut. Elles peuvent être repérées au moment de retirer de l’argent au distributeur automatique de billet

par exemple. Elles sont ensuite suivies jusque chez elles.

Les différents scénarios

Les malfaiteurs ne manquent pas

d’imagination. Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs mais voilà

quelques exemples :

1/ Profitant de la mise en confiance, le

faux employé ou agent, entre dans le domicile et fait des vérifications de

compteur, de radiateur, de cheminée, de conduite de gaz,…. et profite du

moindre moment d’inattention pour dérober ce qu’il trouve. Il peut être

convaincant avec une tenue, une vague carte et une raison plausible : il pourra

par exemple prétexter une inondation chez le voisin pour demander à vérifier si vous n’avez pas eu de dégâts dans votre propre domicile.

2/ Après vérification, le faux employé repart. Et si notamment vous avez été vigilant, il repart sans rien vous dérober.

Se présentent alors à vous quelques temps plus tard des policiers ou des gendarmes (faux évidemment) qui vous annoncent être à la recherche de faux employés dans le secteur ou même avoir arrêté le faux employé qui d’ailleurs peut être avec eux et pourquoi pas, menotté. Ils

vous demandent alors d’effectuer des vérifications pour s’assurer que ni votre argent ni vos bijoux n’ont été dérobés. Ils comptent évidemment sur vous pour les amener directement vers votre argent et vos bijoux.

3/ Le faux employé est arrêté. Les « faux Gendarmes/faux policiers » se présentent à vous et vous demande de vous rendre à la gendarmerie ou au commissariat ou vous êtes convoqués dans le cadre de l’enquête…. Attention : vous leur laissez l’opportunité de vous cambrioler tranquillement pendant le temps de votre déplacement jusqu’à la Gendarmerie.

4/ Après la vérification de vos installations ou appareils, le faux employé vous demande de payer la prestation qu’il vient d’effectuer. En liquide, bien sûr…. Le prix peut en être exorbitant et de plus, si vous allez chercher l’argent dans l’endroit où vous cachez votre « bas de laine », vous risquez fort d’être dépossédé du tout.

5/ variante du 4/ Au moment de payer,

vous n’avez pas d’argent sur vous. Qu’à cela ne tienne. Le faux employé est

d’accord pour vous accompagner jusqu’au distributeur automatique de billet le plus proche.

Comment se protéger ?

- vérifiez la qualité de votre interlocuteur : carte professionnelle, véhicule de société,…

- demandez un numéro de téléphone et procédez à un appel. Si vous avez un doute sur la qualité de gendarme ou de

policier, composez le 17 ou à la brigade de Valbonne : 04 93 65 22 40,

- un employé ou agent se présente à vous au motif d’une dégradation ou d’une inondation chez le voisin ou dans la commune : appelez votre voisin ou la commune pour vérifier si vous avez le moindre doute,

- évitez de laisser entrer les inconnus

chez vous : équipez votre porte d’un œilleton ou d’un entrebailleur,

- sachez que les vérifications des

entreprises font l’objet d’une communication préalable pour prévenir du passage

de leurs agents (boîte aux lettres, affichage dans le hall de l’immeuble,…),

- si vous êtes victime, appelez le 17 le

plus vite possible et donnez un maximum de détails (description physique, tenue

vestimentaire, type de véhicule, n° d’immatriculation, direction de fuite, …),

- ne gardez pas chez vous de fortes

sommes d’argent,

- faites circuler cette information,

principalement à votre entourage vulnérable ou isolé (parents, voisins âgés,…),

- ne donnez jamais votre carte bleue, et encore moins avec son code confidentiel, même si les « policiers » vous parlent de vérifications

Les personnes âgées sont les plus vulnérables. N’hésitez

pas à parler de ce type de vols et donnez quelques conseils aux anciens de votre famille ou que vous connaissez :

-> lire les présents conseils (au besoin, imprimez leur) ;

-> ne pas ouvrir sa porte aux inconnus mais trouver un moyen de parler avec la (ou les) personne(s) qui se présente(nt) en le (ou les) laissant à l’extérieur ;

-> faire l’acquisition d’un téléphone portable (pratique pour être toujours en mesure de faire le 17 ou le numéro des secours en cas de chute par exemple, il permettra de lancer une géolocalisation si nécessaire) ;

-> ne pas hésiter à faire des vérifications par téléphone en appelant un numéro connu (et non pas communiqué par la personne qui se présente)

L’intervention

des gendarmes

A part de très rares exceptions, les gendarmes qui se présentent

à votre domicile sont en uniforme,

Ils possèdent une carte professionnelle qui se présente au format carte de crédit. Elle sera ou non dans un porte-carte (ici exemple des cartes gendarmerie et police).