Face à une situation épidémiologique qui s'aggrave, la France passe en niveau de risque élevé.
Dans un contexte marqué par une persistance inédite du virus dans l’environnement et une forte activité migratoire d’oiseaux sauvages, il est essentiel de renforcer les mesures de prévention pour éviter la contamination des élevages de volailles.
Le passage en niveau de risque « élevé » renforce l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention :
• En élevage :
- Mise à l'abri de toutes les volailles sur tout le territoire métropolitain - Interdiction de rassemblements de volailles sur tout le territoire métropolitain
- Obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours.
• Pour les activités cynégétiques (chasse) :
- Autorisation de transport et utilisation d'appelants pour les détenteurs de catégorie 1 uniquement (détenteurs avec moins de 15 appelants) ;
- Mouvements des gibiers à plumes soumis à conditions (examen clinique, dépistage virologique anatidés) ; - Remise en nature du gibier à plumes anatidés interdite.
• Pour les parcs zoologiques : vaccination obligatoire dans les zoos des oiseaux ne pouvant être mis à l’abri.
• Pour les pigeons voyageurs : interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France jusqu’au 31 mars.
Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de renforcer la vigilance et de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.
Toutes les informations sont disponibles sur : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
Les services de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDESTPP) seront amenés à réaliser des contrôles sur le respect des mesures applicables du fait de l’élévation du niveau de risque. Une réduction des indemnisations en cas de non-respect par les éleveurs des règles en vigueur sera également mise en œuvre.
RAPPEL : la consommation de viande, de foie gras et d'œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.
En cas de mortalité suspecte, les cadavres peuvent être conservés dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant.
Un vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations doivent être contactés :
service santé et protection animale : 04.63.27.31.80
ddetspp-spae@cantal.gouv.fr