La France est passée
au niveau de risque "élevé"
pour l'influenza aviaire depuis le 22 octobre 2025.
L'élimination des cadavres d'oiseaux sauvages est du ressort des mairies dans le respect des consignes de biosécurité (port d'EPI, masques FFP2).
La demande d'enlèvement se fait sur le site d'ATEMAX
Atemax - Accueil, il faut bien aller jusqu'au bout de la démarche, indiquer qu'ils s'agit d'animaux sauvages et qu'il s'agit d'influenza aviaire (pour que l'équarrissage organise sa tournée en conséquence). Les lots supérieurs à 40kg entrent dans le cadre du service public de l'équarrissage (enlèvement sans frais).
Le passage en risque « élevé » entraîne la mise en œuvre de mesures de prévention et de biosécurité renforcées sur l’ensemble du territoire.
La mesure principale est la claustration des volailles (confinement en bâtiment), ou leur protection par des filets, visant à interdire tout contact entre la basse-cour et
les oiseaux sauvages.
Chaque détenteur de volailles, y compris les particuliers pour leur basse-cour, doit procéder à une surveillance quotidienne de ses oiseaux, et déclarer sans délai
au vétérinaire sanitaire
toute suspicion de présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène.
Si une mortalité anormale est constatée, conserver les cadavres et contacter le vétérinaire ou la Direction Départementale
de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations de l’Eure et Loir (DDETSPP).
De plus, tous les détenteurs de volailles, doivent respecter a minima les mesures de biosécurité suivantes :
limiter l’accès de la basse-cour aux seules personnes indispensables à son entretien, utiliser des vêtements dédiés ;
protéger les stocks d’aliments des oiseaux sauvages ;
ne jamais utiliser d’eaux de pluie, de mare, de ruisseau pour le nettoyage de l’élevage ;
réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour la basse-cour.
Je sais compter sur votre collaboration pour diffuser largement auprès du grand public ces informations.
En raison du potentiel zoonotique du virus de l'IAHP, et donc du risque pour la santé humaine, il est rappelé également l'importance de ne pas s’approcher et de ne pas toucher aux oiseaux malades, ni de les transporter.