Après les jeux paralympiques, plus de civisme ?
(palmarès en photos sur la page Facebook Gémozac)
Les jeux paralympiques ont été l’occasion de mettre un coup de projecteur sur le sujet de l’accessibilité de l'espace et des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite et sur les obligations qu’impose aux collectivités la loi de 2005 relative à l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Cependant, les efforts et les investissements des communes peuvent être réduits à néant par les comportements individuels des conducteurs.
Nous en avons trop souvent l’exemple depuis l’aménagement du centre-bourg avec des bordures basses pour faciliter le déplacement des piétons que les véhicules stationnent encore plus sur les trottoirs !
Il semble également utile de rappeler qu’en zone 30 les piétons sont prioritaires et peuvent donc traverser n’importe où : pas besoin de passage piétons matérialisés.
La logique n’est pas que le piéton contourne le véhicule en marchant sur la chaussée ou que les autres véhicules soient obligés de monter sur le trottoir opposé
Mais les panneaux ne suffisent pas non plus, comme le long de l’église où l’accès à l’édifice pour les personnes à mobilité réduite est souvent rendu impossible par le stationnement devant la porte, en particulier le dimanche.
De même la rampe d’accès à la salle des fêtes et le trottoir qui permet de la rejoindre sont souvent inutilisables en raison de stationnements incongrus.
Il a déjà été fait œuvre de pédagogie dans le bulletin municipal de mars dernier.
La longue phase de sensibilisation, commencée il y a 3 ans auprès des automobilistes fâchés avec le code de la route, pour rappeler que le stationnement sur trottoir est automatiquement considéré comme gênant et qu’à ce titre le tarif est de 135 €, s’achève avec la fin de la trêve olympique.
Le tarif est le même pour le stationnement « je n’en ai que pour 2 minutes » sur le trottoir à côté du distributeur de billets (alors qu’il y a parfois des places disponibles).
Par ailleurs, des automobilistes découvrent régulièrement qu’il en coûte 135 € et 4 points sur le permis de conduire en prenant le sens interdit pour ne pas avoir voulu faire le tour de la place Albert Mossion.
NB : le risque de sanction est le même en dehors des heures d’ouverture de la mairie et le week-end qu’en semaine dans la journée.