Samedi 17 mai à 20h, le Centre d'art GwinZegal vous propose une rencontre autour de l'exposition de la côte d'Aurore Bagarry et de la sortie du livre Paysmages (éditions Loco) du philosophe et écrivain Gilles A.Tiberghien. Cette rencontre sera animée par Elisabeth Renault, directrice du Musée Mathurin Méheut de Lamballe.
Gratuit
Renseignements et inscriptions : info@gwinzegal.com - tél. : 02 96 44 27 78
Gilles A. Tiberghien évoquera son travail sur le paysage auquel il a consacré de nombreux livres, tant dans son rapport à l’art (Land art, éditions Carré et La Découverte, 1993-2012 ; Nature Art Paysage, Actes-sud, 2001) que à partir des questions de représentation (La nature dans l’art sous le regard de la photographie, Delpire, 2005) ou encore du point de vue de l’expérience (La paysage est une traversée, éditions Parenthèses, 2022).
Aurore Bagarry, est photographe et vidéaste. Elle propose une lecture personnelle du paysage par un inventaire de formes, s’intéressant à des sites aussi fragiles que monumentaux comme les glaciers, ou qui sont le fruit imperceptible d’une lente érosion comme les zones littorales. Son travail est présentée jusqu'au 8 juin au Centre d'art GwinZegal.
Elisabeth Renault, dirige le musée Mathurin Méheut depuis octobre 2024. Elle est présidente de l'association "Bretagne Musées" et membre fondateur de l'association "Mémoire photographique en Bretagne", ayant réalisé l’exposition Voyager en couleurs, photographies autochromes en Bretagne (1907-1929) présentée en 2007 aux Champs Libres à Rennes, au Port-Musée, Douarnenez, puis au musée Albert- Kahn.
©Aurore Bagarry, Veryac’h, presqu’île de Crozon, Finistère
Aurore Bagarry
Exposition du 14 février au 8 juin 2025
Ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h 30 / Entrée libre
Fermé les jours fériés
Depuis une quinzaine d’années, Aurore Bagarry photographie les formations sculpturales des glaciers des Alpes, du littoral rocheux de la Manche et plus récemment des côtes de l’Atlantique, en passant par la Gironde et la Bretagne jusqu’à la Martinique et la Guadeloupe.
Le répertoire de formes ainsi produit renvoie à une pratique déjà amplement présente chez les pionniers de la photographie de la fin du XIXe siècle — typologies, herbiers ou inventaires — qui visait souvent autant à documenter la nature qu’à la domestiquer. Si le rocambolesque des expéditions est estompé par le progrès des moyens de locomotion, le matériel photographique imposant qu’elle utilise aujourd’hui encore s’en approche. À la chambre photographique, c’est avec la même obsession du détail, la réfraction des couleurs ou encore le bruissement des lumières qu’elle tente de renouer. Ce qui se joue dans les photographies d’Aurore Bagarry nous emporte à la confluence d’éléments en apparence impossibles à réconcilier, vers le vertige du temps, celui d’une Terre vieille de plusieurs milliards d’années qui rencontre et éprouve le temps des hommes, infime en comparaison. Le littoral est le lieu privilégié d’une réflexion sur le temps : il incarne à la fois la mémoire des changements lents et l’urgence des transformations actuelles. La fluidité de l’eau, sa douceur, sa forme qui épouse le sol par le bas pourraient nous faire croire à sa candeur : elle contourne, passive. Mais c’est bien elle, en douceur, qui dessine les cavernes et les crevasses. La roche se découpe par plans nettement articulés et laisse voir les couches qui ont poussé les unes contre les autres pendant des millénaires. Le vent souffle du continent et repousse l’océan avant qu’il ne se couche, féroce encore, sur le granite. Le sol se déforme, les dalles de pierre glissent les unes sous les autres, le minéral s’érode.
Les végétaux luttent avec la flèche du temps. Les photographies de paysage d’Aurore Bagarry ne se réduisent pas au témoignage géologique ou à un jeu d’échelles, elles n’énoncent pas et ne défendent pas la promesse d’une théorie, mais elles ouvrent un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, vers une immensité dont les forces nous dépassent.
Le projet De la côte a été réalisé dans le cadre de la résidence de recherche et création « Grand Ouest » soutenue par la Fondation d’entreprise Neuflize OBC et les Ateliers Médicis et avec l’aide individuelle à la création de la DRAC Bretagne.
Exposition en partenariat avec le FRAC Bretagne et Passerelle Centre d’art contemporain.
Le Centre d’art GwinZegal est aménagé pour accueillir tous les visiteurs et se mobilise pour rendre les oeuvres accessibles à tous. Nous proposons des espaces, des outils et des médiations adaptés aux personnes en situation de handicap afin de leur garantir la meilleure expérience de visite possible.
Les rendez-vous du Centre d'art
Regard conté par Catherine Phet, visite issue d’une résidence d’écriture,
le samedi 31 mai de 15 h à 16 h.
Pour les adultes. Gratuit sur réservation.
Les ateliers Super Chouette, tous les samedis de 16h à 17h.
Pour les enfants jusqu'à 6 ans. Gratuit sur réservation.
Les ateliers du dimanche, visite guidée et atelier en lien avec l'exposition de 16 h à 17 h.
Tout public. Gratuit sur réservation.
Pour les groupes
Visite sensible du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30
Tout public. Gratuit pour les adhérents, sur réservation. (durée : 1 h 30)
Visites et jeux pédagogiques du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30
Adaptés en fonction des publics. Gratuit pour les adhérents, sur réservation. (durée : 1 h 30)
Pour plus d'information, n'hésitez pas à nous contacter.
Tél. 02 96 44 27 78 - mail : info@gwinzegal.com
Centre d'art GwinZegal
4 rue Auguste Pavie - 22200, Guingamp
Ouvert du mercredi au dimanche
de 14 h à 18 h 30
Fermé les jours fériés
Entrée libre
Centre d’art contemporain d’intérêt national, GwinZegal bénéficie du soutien du ministère de la Culture Drac Bretagne, du conseil régional de Bretagne, du conseil départemental des Côtes-d’Armor, de Guingamp-Paimpol agglomération et de la Ville de Guingamp.
Le Centre d’art GwinZegal est membre des réseaux Art contemporain en Bretagne et Diagonal.
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